Le gouvernement flamand souhaite recourir à des partenariats public-privé (PPP) pour remplacer une cinquantaine de ponts fixes vétustes en Flandre d'ici 2030. Le coût de la construction est estimé à 300 millions d'euros. Les ponts seront gérés par l'Agence pour les routes et le trafic (AWV) et De Vlaamse Waterweg nv. La Flandre lance une étude de marché pour présenter l'approche au secteur, avant de lancer la procédure de marché pour désigner un contractant PPP l'année prochaine. Toujours dans le cadre de cette législature, l'attribution du marché sera soumise au gouvernement flamand.
Contrairement à un appel d'offres public traditionnel, où le gouvernement conçoit et prescrit tout, un PPP associe des entreprises privées pour obtenir un bon résultat. L'entrepreneur est responsable de la conception, de la construction, du financement et de l'entretien. Cette forme de PPP est appelée dbfm, ce qui signifie conception, construction, financement et entretien.
La Flandre compte environ 200 ponts en mauvais état. Environ la moitié des ponts peuvent être réparés ou rénovés, les autres doivent être entièrement renouvelés ou remplacés. Outre les ponts qui seront traités par PPP, il y a aussi la liste des ouvrages d'art prioritaires (lpk). Ces ponts seront réparés, rénovés ou renouvelés au cours des prochaines années dans le cadre d'un appel d'offres classique. Outre la voie actuelle du PPP, le gouvernement flamand va également mettre en place une collaboration similaire avec le secteur privé pour le remplacement d'une trentaine de ponts mobiles. La ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, Lydia Peeters, veut investir 1,6 milliard d'euros dans la rénovation et le renouvellement des infrastructures au cours de cette législature.
