Le projet Seine-Escaut passe à la vitesse de croisière

Après la Flandre et la Wallonie, la France donne également le feu vert à la connexion économiquement importante entre la Seine et l'Escaut. Les trois gouvernements unissent leurs efforts pour rendre le bassin de l'Escaut accessible aux navires modernes jusqu'à 4 500 tonnes. Cette intervention est nécessaire pour utiliser de manière optimale les 1 100 km de voies navigables dans le transport de marchandises et ainsi soulager les routes. Un navire de 4 500 tonnes retire jusqu'à 220 camions de la route.

La mesure la plus radicale est la réalisation du canal Seine-Nord Europe entre Compiègne et Cambrai (Kamerijk). La France et les régions françaises consacrent 5 milliards d'euros à la construction de ce chaînon manquant, long de 107 km. La construction de cette nouvelle voie navigable pourrait commencer dès 2020. Une fois les travaux terminés, les navires peuvent directement se rendre à Paris, ce qui est un atout incroyable pour la navigation intérieure.
Le projet Seine-Escaut en Flandre comprend plus de 70 ajustements dans des dizaines de sites, notamment la mise à niveau de la Leie à 4 500 tonnes, le magnifique nouveau pont à Ingelmunster, les nouvelles écluses de Harelbeke et Sint-Baafs-Vijve, la restauration écologique du fleuve le long de la Leie et le projet primé de rénovation urbaine Leieboorden à Courtrai.
L’Europe est un important cofinanceur de toutes ces interventions. Le comité intergouvernemental, qui coordonne le projet Seine-Escaut, surveillera le calendrier convenu et rationalisera la coopération entre les différents pays. Toutes les interventions en Flandre, en Wallonie et en France devraient être prêtes d'ici 2030.

https://www.bouwkroniek.be/article/project-seine-schelde-komt-op-kruissnelheid.28495