Kettingplein

Localisation

Gand

Maître de l'ouvrage

Stad Gent

Date de fin

2019

Lors de sa séance du 24/11/2016, le collège des bourgmestre et échevins a chargé le prestataire de services de l’étude d’une place parée pour le climat sur la Kettingstraat, sur le territoire de la Ville de Gand, dans le respect des conditions de son offre et du cahier spécial des charges.

Parée pour le climat signifie que, par la conception et le réaménagement de la place, l’on souhaite réduire les conséquences néfastes du changement climatique. En accroissant la résilience du voisinage, on rend celui-ci moins vulnérable aux conséquences du changement de climat.

Concrètement, le projet doit apporter une réponse aux 2 grandes conséquences du changement climatique :

1. Difficultés causées par l'eau

Depuis le début des observations à Uccle (1833), le volume annuel de précipitations montre une tendance lente mais réelle à la hausse. Aujourd’hui, une année comporte en moyenne le double de jours de fortes précipitations qu’au début des années 50. L’année record a été 2004, avec 12 jours de fortes précipitations.

En raison du changement climatique, nous allons de plus en plus être confrontés à des pluies localement intenses.

Un environnement urbain se caractérise par son importante surface de revêtements durs. Dans ce contexte, les grandes quantités d’eau dues à des précipitations très intenses ne peuvent s’infiltrer dans le sol que de manière limitée. Et le réseau d’égout traditionnel ne peut pas directement absorber ces grandes quantités d’eau partout.

Du fait de la hausse des averses intenses, les rues et places vont être plus souvent parsemées d’eau stagnante, et les caves plus souvent inondées. Les déversoirs d’égout entrent alors en action et polluent l’eau des ruisseaux et rivières.

Afin d’éviter les dégâts dus aux fortes averses, il convient de prendre des mesures complémentaires.

2. Chaleur

Les relevés de température affichent eux aussi une courbe clairement à la hausse. Depuis le début des mesures, le top trois des jours les plus chauds en Belgique a eu lieu en 2014, 2011 et 2007. Le nombre de vagues de chaleur augmente et celles-ci durent plus longtemps. Au cours des 10 dernières années (2004-1993), on a relevé une moyenne annuelle de près de 12 jours de grande chaleur, tandis que pendant la période 1901-1910,  il n’y en avait même pas 3 par an.

Dans les villes, la chaleur est en général encore plus forte que dans les zones rurales alentour, si bien que, pendant les vagues de chaleur, la population y souffre davantage de la chaleur. La nuit, l’air se rafraîchit moins vite et le sommeil est davantage perturbé. En outre, le phénomène d’îlot de chaleur urbain entraîne un risque de décès accru chez les personnes âgées. Les principales causes de ce phénomène d’îlot de chaleur urbain sont l’absorption de chaleur par les matériaux rocheux, les vitesses relativement basses du vent, le refroidissement limité dû à la maigre évaporation découlant de la faible présence de végétation et de points d’eau, et les émissions de chaleur provenant des activités humaines.

En matière d’adaptation au climat, ce projet place haut la barre de ses ambitions. Son but est de réaliser un projet pilote au niveau de l’adaptation au climat, afin de répercuter ensuite celui-ci dans d’autres projets à Gand.

https://stad.gent/mobiliteit-openbare-werken/openbare-wegenwerken-uw-buurt/openbare-werken-gent-centrum/openbare-werken-ontwerpfase/kettingplein-en-omgeving

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