Un parc en périphérie de la ville reçoit la salle polyvalente (spectacle et musique), ainsi que des locaux conviviaux pour le troisième âge.

Un budget très serré ainsi que la volonté d’une approche HQE exemplaire guident le parti.

C’est ainsi que la scène et la salle, avec sièges escamotables, précédées par le foyer, forment la nef centrale de l’édifice. Elle est flanquée par deux ailes latérales abritant cafétéria, salles polyvalentes, foyer des artistes, loges, remise et locaux techniques. Quelques locaux administratifs viennent aussi se glisser sur deux niveaux entre la salle et le foyer.

La volumétrie du bâtiment suit au plus près les besoins fonctionnels. Sa structure en murs de blocs de béton armés et en hourdis de béton précontraints Rf est enveloppée de 15 cm de laine de roche et d’un manteau en tôle ondulée d’acier galvanisé, tant en toiture qu’en parois extérieures.

Les hauts murs de la salle présentent une épaisseur de 30 cm nécessaire tant pour la stabilité de l’ouvrage que pour son isolation acoustique. Les menuiseries extérieures, limitées au strict minimum, sont en bois clair.

Une vaste cour de services au nord de l’arrière-scène, ainsi qu’un miroir d’eau au sud du foyer, encadrent la nef centrale à l’extérieur.

Le projet prévoit deux grands auvents qui prolongent les ailes latérales et ondulent au-dessus des allées d’accès. L’un d’entre eux assure également la liaison vers un bâtiment parallélépipédique existant qui abrite une salle de fêtes. L’autre longe une surface plantée d’arbres régulièrement espacés couvrant un parking pour 392 voitures.

Le projet des abords fut dénaturé par les services communaux, entre autres par l’implantation à proximité du bâtiment d’une cabine haute tension peinte en beige. Les photographies ont été retouchées pour supprimer cette altération.