Il s’agit de la construction d’une habitation entre mitoyens présentant un alignement décalé.

L’expression architecturale raconte tant les contraintes urbanistiques, que celles du site et des maîtres d’ouvrage.

Plutôt fermé à rue dans un souci d’intimité, le logement s’ouvre largement sur le jardin. La façade arrière profite d’ailleurs au maximum de l’orientation par un jeu de retraits successifs.

L’organisation spatiale du bâtiment répond aux besoins de la famille recomposée qui peut rassembler jusqu’à 7 personnes. Un volume central abrite les pièces de vie communes au rez-de-chaussée et la suite parentale à l’étage. Les adolescents prennent leurs quartiers au 1er étage sur le pignon de droite. Ils peuvent y accéder via un escalier privé depuis le hall d’entrée, ou depuis les espaces communs via la galerie en façade avant. Les plus jeunes sont quant à eux logés au 2ème étage sur le pignon de gauche, en liaison directe avec les parents. La salle de jeux, accessible directement depuis les 2 entités, est le lieu de rencontre des enfants.

D’emblée, le choix d’une structure en bois massif contre-cloué s’est imposé pour sa flexibilité formelle, ses qualités de stabilité dimensionnelle et sa rapidité de pose. Enveloppée de 20 cm d’isolation renforcée et équipée de vitrages performants, la maison atteint le niveau d’habitation très basse énergie. Une petite chaudière au gaz de ville, un foyer à bois et des panneaux solaires thermiques se complètent pour fournir le peu de besoins énergétiques.