Pour assurer la rénovation puis la gestion de cet immeuble, l’Université Libre de Bruxelles a conclu un bail de longue durée (27 ans) avec la société Immobilière Cofinimmo.

L’immeuble, qui date de 1964, était devenu obsolète et ne correspondait plus aux critères de sécurité et aux impératifs fonctionnels et environnementaux actuels. Seule la structure en béton du bâtiment a été conservée; le reste a été démoli, y compris l’ancienne cage d’ascenseur. La structure a été stabilisée et étançonnée pendant les travaux de reconstruction.

Dans le cadre de ce chantier, CIT Blaton a commandé, pour la première fois, des cellules sanitaires préfabriquées en polyester (similaires aux cabines de douche/WC des chaînes d’hôtels Etape ou Ibis). La démolition de la façade a en effet permis de faire entrer facilement celles-ci dans le bâtiment, dès le début des travaux, ce qui aurait été impossible sinon. Les cloisons et les faux-plafonds ont été posés ensuite.

L’implantation des colonnes de structure étant contraignantes, la modulation des chambres - à raison de 26 par étage - a été maintenue. L’immeuble comprend 1 sous-sol, 1 rez-de-chaussée et 9 étages.

L’ULB offre dès septembre 2013 à 240 étudiants des chambres avec cabine de douche/WC individuelle et cuisine et salle à manger communes à chaque étage. La résidence dispose également de studios pourvus chacun d’une kitchenette et d'une cabine de douche/WC, de deux studios complètement adaptés pour les personnes à mobilité réduite et d’une salle TV au rez-de-chaussée.

Afin de pouvoir effectuer des réparations en démontant le moins possible, un maximum de techniques sont apparentes dans les chambres. Celles-ci sont en outre équipées chacune de leur propre comptage d’eau, d’électricité et de calories. La ventilation est de type « double flux », les calories extraites sont récupérées. L’isolation des façades a été renforcée.

Sur les 75.000 étudiants à Bruxelles, l'ULB en compte à elle seule 24.000, dont 7.000 en demande d'un logement alors qu’elle ne peut en offrir que 1.700 au total.

Face à cette pression, de nombreux projets de rénovation et de construction ou des partenariats avec des acteurs du secteur privé sont envisagés.