Construit dans les années 70, le Centre Hospitalier Neurologique William Lennox est un hôpital de 159 lits qui se consacre à la réadaptation et à la prise en charge de malades de tous âges souffrants de troubles neurologiques tels que l’AVC, le trauma crânien, l’épilepsie, les troubles de la conscience et les troubles cognitifs développementaux, afin d’améliorer leur qualité de vie. Le CHN William Lennox est un centre de référence dans le domaine de la réadaptation neurologique pour tous les âges de la vie.
Le Centre est situé dans le cadre magnifique du Bois de Lauzelle, à proximité d’un site zone Natura 2000, à Ottignies. Du fait de cette situation, ASSAR a proposé de ne pas construire d’étage supplémentaire, comme suggéré par le maître de l’ouvrage, mais bien d’ajouter 2 bâtiments afin de permettre un réaménagement de toutes les unités de soins en perturbant le moins possible l’activité quotidienne et en augmentant la lisibilité de l’hôpital.
Le projet en cours comptant 16 000 m², résultat d’un concours, permet, avec une première extension, d’accueillir une unité de soins « éveil de coma », un plateau technique «ergothérapie» et une refonte des unités de soins pour plus de confort, et, avec une deuxième extension, la création d’un hôpital de jour pour les adultes, d’un autre pour la patientèle pédiatrique et d’un service d’hydrothérapie, adapté aux patients souffrants de maladies neurologiques.
La réflexion des architectes s’est formée autour de 3 axes principaux :
- Le travail de la lumière en développant des bâtiments qui laissent voir le ciel et n’obscurcissent pas cette clairière, qui jouent avec la lumière en reflétant l’environnement, mais aussi qui la laissent pénétrer ou qui la filtrent lorsque c’est souhaitable.
- L’utilisation de matériaux naturels et chaleureux en orientant les choix coloristiques vers des tons ayant ces mêmes caractéristiques et apportant bienveillance et protection aux patients comme au personnel.
- Le respect et l’hospitalité en développant un ensemble accueillant tant dans la lisibilité de ses accès que dans l’expression des espaces intérieurs, mais également une architecture qui - tel un cocon - protège, rassure et qui se laisse approprier.