Pendant le printemps et l’été 2013, d’importants travaux ont été réalisés sur les autoroutes E40 et E314. Une nouvelle infrastructure a été aménagée entre le complexe d’entrées et de sorties de Sterrebeek et une voie pour heures de pointe a été installée au croisement de la E40 et de la E314 à Heverlee. Sur la E314 entre Heverlee et Wilsele, les usagers de la route peuvent désormais emprunter les nouvelles voies auxiliaires d’entrée/sortie.

Première phase : voie pour heures de pointe E40
Les travaux d’aménagement de la voie pour heures de pointe ont débuté le 27 mai. L’impact sur le trafic a été limité grâce à l’organisation du chantier : la berme centrale a d’abord été rétrécie et l’ancienne bande d’arrêt d’urgence a ensuite été adaptée de manière à servir de voie pour heures de pointe après les travaux. La sortie Sterrebeek a été déplacée vers l’extérieur, de manière à libérer de l’espace pour le premier morceau de la voie pour heures de pointe. Pendant tous ces travaux, le trafic a pu profiter de la capacité normale de la E40.

La nouvelle voie pour heures de pointe sur la E40 a une longueur de 7 km et est en principe ouverte à la circulation tous les jours ouvrables de 14 à 20 heures, à moins qu’un accident ne se produise. Si en dehors de cette période, des embouteillages se forment, le Centre Flamand de Contrôle du Trafic peut prendre la décision d’ouvrir également celle-ci.

Deuxième phase : voies auxiliaires d’entrée/sortie E314
Dans la phase 2, des voies auxiliaires d’entrée/sortie ont été créées sur la E314. Il s’agit de prolongements d’une voie d’insertion jusqu’à la prochaine sortie d’une autoroute ou voie rapide. De cette manière, les véhicules peuvent dès l’entrée se rendre à la prochaine sortie sans devoir s’insérer dans ou sortir des voies principales. Ce système est utile sur une autoroute comme la E314, où les entrées et sorties sont très rapprochées.

Lorsque la E314 a été construite à la fin des années 1970, le but n’était pas d’en faire une autoroute à part entière. Elle devait servir de sorte de « grand périphérique autour de Louvain » dans le prolongement de la route régionale N25. C’est aussi la raison pour laquelle elle ne compte que deux voies de circulation par sens de roulage. Entre-temps, la E314 est cependant devenue l’une des routes le plus fréquentées du pays, avec des embouteillages le soir depuis Sterrebeek jusqu’au-delà de Louvain. On a estimé à 3 600, soit 70 %, la diminution du nombre d’heures perdues sur le trajet entre Bruxelles et Louvain, comptabilisée grâce à la nouvelle voie pour heures de pointe. À titre de comparaison : la voie pour heures de pointe sur la E313, qui a été mise en service en 2012, a fait baisser de 25 % le nombre d’heures perdues dans les embouteillages sur le Ring d’Anvers (R1).

Gros entretien
Le revêtement de la chaussée de la E314 a subi un gros entretien sur un tronçon de 6,5 kilomètres. Du fait de l’étroitesse de la E314, ces travaux ont occasionné plus de perturbations que la première phase des travaux. La zone de sécurité entre les travaux et le trafic n’était, à certains endroits, pas plus large que 50 centimètres. Il est même arrivé à l’entrepreneur de travailler avec un signaleur qui déviait localement le trafic.

Étant donné que l’entrepreneur devait travailler sur la bande d’arrêt d’urgence et sur la bande de droite, les deux bandes de circulation étaient fortement rétrécies lors de cette phase des travaux. Ces travaux ont fait l’objet de critiques dans la presse. Bien que les largeurs minimales soient respectées et que toutes les signalisations nécessaires soient bien à leur place, la direction du chantier a décidé de réduire la vitesse autorisée de 70 km/h à 50 km/h.