La première phase du projet vise à désengorger les bâtiments existants pour permettre la réorganisation successive, dans un processus « à tiroirs », des différents services. Pour des raisons techniques et psychologiques, la solution d’enfouir les laboratoires n’est pas retenue.
La morphologie de la proposition combine les avantages d’une construction enterrée et ceux d’un immeuble hors sol. Le bâtiment apparaît comme une ondulation du terrain qui sera prolongée dans le futur sur les toitures du parking.
L’habillage des façades longitudinales et de la toiture par un complexe rétenteur d’eau et terre volcanique pourvu de lierre et plantes rampantes permet de fondre le bâtiment dans le site sans cacher les bâtiments existants ni s’imposer à eux.
La forme du bâtiment découle également du programme. Les plateaux plus étroits, situés au sommet, sont affectés aux bureaux, tandis que les larges niveaux polyvalents et flexibles des niveaux inférieurs accueillent les laboratoires d’analyse fonctionnant en duplex.
À long terme, les extensions prévues seront assurées par ramification jusqu’au parking ou par la démolition d’un bâtiment adjacent afin d’agrandir soit la polyclinique, soit le nouveau bâtiment.