En 1999, les hôpitaux Maria Middelares de Gand et Sint-Jozef de Gentbrugge ont fusionné en l’Hôpital général Maria Middelares.
En 2001, le Gouvernement flamand a recommandé que tous les soins de courte durée soient rassemblés dans un seul hôpital de 600 lits sur le site de la Kortrijksesteenweg. Un plan stratégique des soins a été établi en 2003 ; à l’issue d’un concours d’architectes, c’est l’équipe d’architectes EGM/LLOX qui a été désignée.
Le nouvel hôpital possède un plan en U et 3 ailes : deux blocs pratiquement parallèles qui constituent la base portante du troisième volume, qui contient les unités de soins et est posé sur les 2 autres ailes, perpendiculairement. Entre ces « bases » s’ouvre un atrium, qui occupe une place centrale et majeure dans le projet. Vaste et bénéficiant d’une bonne luminosité, l’atrium accueille patients et visiteurs d’une manière claire et univoque. De là, tous les services sont facilement accessibles. Grâce à la structure logique et compacte de l’hôpital, doté d’une circulation claire et de brèves distances à parcourir, trouver son chemin n’a rien de compliqué.
Le concept est intégralement élaboré pour le patient et autour de lui. Le patient est d’ailleurs encouragé à conserver son autonomie le plus et le plus longtemps possible. Le cadre, l’intérieur, l’aménagement, la signalisation... tout l’y incite et lui facilite la tâche.
Chaque service est inondé de lumière naturelle par les fenêtres d’un étage de haut et par les évidements de façade et autres patios. Le contact visuel avec l’environnement est stimulant et aide à s’orienter.
Le bâtiment a un caractère hautement durable conféré par sa flexibilité interne et externe et par son efficacité énergétique de pointe. L’ensemble compact présente un indice K de 23 et possède une récupération des eaux de pluie, des toitures vertes, un champ BEO, des pompes à chaleur, une cogénération, un système exhaustif d’administration des bâtiments et un éclairage LED commandé par la lumière du jour.
Le développement ultérieur du site, qui est en principe établi dans un master plan, intègrera l’hôpital dans un parc santé présentant de multiples perspectives d’avenir. Ce parc santé devrait renforcer et donner forme au concept d’« environnement curatif ».