Hôpital psychiatrique du Beau Vallon

Localisation

Saint-Servais

Maître de l'ouvrage

Hôpital psychiatrique du Beau Vallon a.s.b.l.

Date de fin

2014

Le projet porte sur la construction de deux nouveaux pavillons de type « long-séjour ». Ces pavillons sont destinés à loger chacun 60 résidents et contiennent à la fois les espaces de vie, les espaces d’activité et les espaces de chambres.
Au niveau de l’organisation, les deux bâtiments sont identiques et sont tous les deux répartis sur trois niveaux :
- Le rez-de-chaussée comporte tous les locaux administratifs, les locaux de soins, les locaux de vie (scindés par unité de 15 lits) et le restaurant commun. Il comporte également une aile complète, séparée, pour accueillir les espaces de vie et de nuit d’une quinzaine de résidents (il s’agit d’une « unité protégée »). La surface totale du rez-de-chaussée est de ± 1 900 m².
- L’étage reprend, sur un plan « en croix », les trois autres ailes des chambres des trois autres unités. Les chambres sont en grande majorité individuelles avec salle de bain privative. La surface totale de l’étage est de ± 1 200 m².
- Le sous-sol, semi-enterré, accueille encore quelques locaux d’activité ainsi que l’infrastructure logistique du personnel. La surface totale du sous-sol est de ± 1 750 m². La surface totale d’un pavillon est donc de ± 4 850 m².

Le site très verdoyant du Beau Vallon, près de Namur, est caractérisé par une implantation dispersée de pavillons relativement imposants qui accueillent respectivement toute l’infrastructure d’aide aux personnes handicapées. Chacun de ces pavillons est relativement distant des autres pour s’ouvrir sur la nature environnante et offrir les vues et dégagements essentiels au cadre de vie paisible des personnes handicapées. Pour respecter cette typologie, les deux nouveaux pavillons ont été implantés de la même façon, en contrebas de la propriété, en bordure des bois. Tous les espaces de vie des résidents sont au rez-de-chaussée pour profiter pleinement de la lumière et de la vue. Volontairement, des terrasses de plain-pied prolongent ces espaces de séjours vers l’extérieur. Pour une grande majorité des résidents, les espaces de nuit sont à l’étage. Cette disposition permet de conserver une manière de vivre proche « d’une habitation classique » dans laquelle on vit en communauté, par petits groupes, au rez-de-chaussée et on dort à l’étage dans sa chambre.

Malgré le grand développement en plan des pavillons, la volumétrie générale tente de jouer sur des volumes séparés et variés pour rompre tout à fait avec l’image d’un hôpital ou d’un institut psychiatrique d’antan. Encore une fois, l’idée de « maison » est soulignée par un toit à versants simples et courts, en retrait des toitures terrasses. Les façades en briques jouent également sur une double tonalité brun / rouge foncé pour marquer les volumes et changer les perspectives. Les deux pavillons devraient être livrés en mai 2014.

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