Devant un environnement formé de nombreux éléments disparates, le parti paysager et urbanistique est d’implanter un dispositif avec une géométrie claire, afin de créer un élément de référence pour le site.
Le long du Ring vient se placer un volume simple, contre lequel une large esplanade d’entrée est aménagée. La connexion entre ce seuil et la pente de la Chaussée de Bruxelles est assurée par de grands plateaux interconnectés.
L’étude paysagère et la verdurisation du site tient compte de la structure végétale perceptible aux alentours. La topographie projetée des abords respecte au maximum les dénivelés existants, et l’aménagement végétal assure une continuité du nouvel aménagement avec le site.
Le bâtiment correspond à un volume simple posé sur un jeu de « pilotis » de 2,40 m de haut. Ce volume constitue un socle sur lequel sont organisés des terrains de sports et une « cafétéria » traitée comme un objet transparent (façades complètement vitrées) et léger (toiture fine traitée comme une « aile ») ne constituant aucun obstacle à la relation visuelle entre la Ville-Haute et le Terril des Piges.
Un large escalier, menant à l’activité organisée en toiture, anime la façade avant du bâtiment.
L’accent visuel est volontairement mis sur le volume du magasin, sur les terrains de sports intégrés aux abords et sur la toiture. Ces éléments se détachent en effet du vert de la végétation et du gris clair à gris moyen des sols extérieurs, de la structure portante du bâtiment et du traitement des éléments métalliques extérieurs.
Les façades du volume « magasin » sont complètement revêtues de briques vernissées noires, rappelant la couleur du schiste, présent dans la métropole carolingienne, et en particulier dans l’environnement direct du projet, avec la masse du Terril des Piges.