A2M

Depuis sa création en l’an 2000, A2M s’est fixé l’objectif de rendre notre monde plus vivable en défendant une architecture contemporaine de qualité, à haute valeur environnementale. Cette attitude, qui est maintenant devenue une méthodologie, nous permet d’explorer de nouveaux territoires à la recherche d’une vision qui aborde simultanément les questions sociales, urbaines, fonctionnelles et formelles. Les projets de l’entreprise transmettent cet univers à travers un vocabulaire élégant, correct et contemporain.
L’enthousiasme des années d’opulence économique et de progrès technologiques qui, comme nous voulions le croire, allait nous libérer de toutes les limites, appartient au passé et nous avons dû faire face à cette réalité : l’univers dans lequel nous vivons est infini, mais notre monde ne l’est pas. En pensant au monde, non plus comme une réserve de matières premières illimitée, mais comme un monde aux dimensions finies, nous devons transformer tout le secteur de la construction, dont nous connaissons bien les principaux impacts  en termes de besoins de ressources et de production de déchets.
Nous pensons qu’il est politiquement responsable de produire une architecture durable, également en ce qui concerne la ville et nous sommes convaincus que la meilleure façon d’obtenir cette durabilité consiste à se centrer sur la dimension énergétique des bâtiments.

L’infrastructure et les installations que nous construisons doivent être d’une excellente qualité en vue de réduire les flux énergétiques et matériels entre elles ; elles doivent avoir un fonctionnement optimum avec moins (énergie, maintenance, etc.). La feuille de route est de plus en plus claire ici : tout indique la nécessité d’établir des critères énergétiques aussi efficaces que ceux du standard passif. Cela est apparu comme le plus important de tous les outils de conception à notre disposition en vue de progresser dans cette voie dans des termes concrets, significatifs et pragmatiques.
Ce choix initial de se concentrer exclusivement sur des projets durables (notre premier bâtiment passif a été conçu en 2002) est lié à la détermination de définir une ligne éthique et esthétique en tentant d’articuler notre approche en fonction des attentes des utilisateurs et des réalités de la planification urbanistique dans ce domaine.

La construction durable se tourne néanmoins vers une construction non seulement plus efficace, mais aussi plus résistante, capable de maintenir son niveau de performance en dépit des aléas climatiques et techniques. Étant donné que les bâtiments les plus efficaces sont aussi les plus fragiles, en raison de l’utilisation de systèmes technologiques plus avancés, notre travail de conception doit combiner deux principes de base : garantir une performance énergétique optimale à long terme. Le standard passif n’est actuellement plus mis en question, il s’agit d’une condition nécessaire si nous aspirons à une architecture durable.

Pour qu’un bâtiment soit efficace, il doit d’abord être intelligent. Pour ce faire, nous pensons qu’il doit tirer parti de l’endroit où il se trouve. Les installations fixes communes, la densité de l’immeuble, la largeur des rues qui le délimitent détermineront l’exposition au soleil, les aspects auxquels il faudra donner la priorité et le degré de compacité possible. Ces anciens éléments de conception architecturale, parfois oubliés devant les promesses de la technologie, sont essentiels pour l’architecture passive que nous pratiquons.

Notre méthode se traduit par l’intégration dès le départ de tous les paramètres qui doivent être pris en compte. L’approche urbaine doit inclure dès le début les aspects ergonomiques et énergétiques pour la construction. C’est la raison pour laquelle nous mettons en œuvre une vaste gamme de compétences à l’aide de cette série de tests « dans toutes les voies ». Ce sont les conditions préalables qui nous permettent de définir l’importance d’un bâtiment dans un endroit spécifique, au-delà de ses performances, avec un programme déterminé pour des utilisateurs privés.

Dans le cadre de ses projets, des cours de formation spécialisée donnés dans le monde entier par ses membres ou de sa participation active au périodique be.passive, A2M explore toutes les voies pour créer les bâtiments les plus efficaces et les mieux adaptés, de façon simple et économique. L’objectif à atteindre ne concerne évidemment ni l’énergie, ni la forme architecturale, mais la garantie des conditions de ce que l’économiste Nicholas Georgescu-Roegen a appelé, en 1973, « la joie de vivre ».